
Dans l’article de l’Ardennais (édition du dimanche 30 juin) est relaté l’incendie qui a touché un des bâtiments du noyau historique édifié entre 1894 et 1897, le Trapèze. A l’origine, c’était un atelier de nickelage.
Grâce à l’avertissement rapide d’un riverain et à l’intervention efficace des pompiers, la structure de l’immeuble a été préservée. Ce qui est l’essentiel. La plupart des éléments en bois (fenêtres, portes, escalier intérieur) sont inutilisables et devront être remplacés mais ils auraient certainement dû l’être pour les utilisations envisagées de ce bâtiment. Le fait que le plancher et que le toit en terrasse soient en béton armé a aussi contribué à la préservation de la structure ce qui n’était pas le cas de l’ancienne fonderie qui avait été totalement détruite en décembre 1908 car constituée pour une grande part de bois.
Clément Bayard l’avait bien compris puisque pour le bâtiment dit magasin général, construit à sa place en 1909, tout était en béton armé, recouvert à l’extérieur d’un parement de pierres de taille pour être en harmonie avec les autres bâtiments.