La Brève du mois

Brève novembre 2021

8HP

LA CLÉMENT-BAYARD 8 HP, UNE VOITURE QUI SÉDUIT !

Sortie en 1912, la Clément-Bayard 8 HP répond au souhait d’Adolphe Clément-Bayard de fabriquer une voiture populaire, simple, et facile à entretenir. Cette deux places attire l’œil par son profil élégant, son capot crocodile (ou alligator) avec une figurine du chevalier Bayard, ses capuchons des moyeux des roues et ses marchepieds emboutis gravés au nom de la marque éponyme, et son petit coffre situé entre les deux ailes arrière.

Dotée de deux phares à acétylène Ducellier, d’un superbe cornet à klaxon, la 8 HP Clément-Bayard se caractérise par son châssis en tôle d’acier et la simplicité de sa carrosserie, un habitacle qui est « une sorte de baignoire » avec une porte unique côté passager, un pare-brise en deux parties, et une capote au lieu d’un toit. S’y trouve aussi le réservoir d’essence qui alimente un carburateur Solex. Le moteur, qui est un petit monobloc 4 cylindres, est articulé sur le radiateur Chausson composé de 780 tubes de refroidissement.

Après avoir établi le contact, le conducteur doit lancer le moteur à l’aide d’une manivelle. L’allumage se faisant grâce à une magnéto, la 8HP peut rouler à 55-60 km/h. Facile à conduire, silencieuse et économique, elle peut satisfaire médecins, notaires, représentants de commerce… C’est-à-dire la classe moyenne supérieure.

René Pierre COLINET

Source : GAZOLINE, numéro 128, novembre 2006

Brève octobre 2021

Batardeau dans l'étang industriel

Batardeau dans le canal de fuite

Batardeau dans le canal de fuite

Canal de fuite partiellement vidé

Sortie des chambres des turbines

Vase dans le canal de fuite

Deux batardeaux pour une étude géotechnique.

Il existe différentes sortes de turbines et pour chacune une installation spécifique qui doit être compatible avec le lieu où la turbine doit travailler.

Pour la turbine d’HELLIOGREEN (une vis d’Archimède inversée), retenue par Ardenne Métropole pour La Macérienne, une pose sans appui sur l’atelier de mécanique à étages est préconisée.

Elle doit donc être posée dans le canal de fuite, contre le bâtiment aux turbines, avec un ancrage au sol tenant compte de son importante masse, de la masse de l’eau qu’elle contient et de la poussée horizontale de cette eau. Des pieux pour atteindre une surface solide seront peut-être nécessaires.

C’est à cette question que doit répondre l’étude géotechnique en cours basée sur des sondages du sous-sol. Afin de les effectuer, un batardeau a été posé dans l’étang industriel peu avant la fin de Face B puis un autre batardeau dans le canal de fuite dès la fin de Face B, permettant de vider ce canal le long de l’atelier de mécanique. Le niveau d’envasement du canal à cet endroit a pu être en même temps mesuré.

Cette phase de sondages terminée, le second batardeau a été enlevé le vendredi 15 octobre.  Des spécialistes sont en train d’exploiter les données issues de ces sondages et leurs conclusions devraient être communiquées mi-novembre. On saura alors si l’utilisation de pieux est nécessaire, rendant l’installation plus compliquée et onéreuse.

On saura peut-être aussi à cette occasion si l’enlèvement de la conduite d’eaux usées venant de Saint-Julien et traversant l’entrée des chambres du bâtiment aux turbines est nécessaire ou pas.

Voir notre dossier “Quelle turbine pour La Macérienne ?” par un clic ICI.

Brève août 2021

Retour Macérienne

Faucheuse

Labour

Montage MABEC; Archives départementales 08

Montage MABEC; Archives départementales 08

Montage MABEC; Archives départementales 08

Fin 2020, deux personnes ont donné à l’association une motobineuse et deux motoculteurs de la marque MABEC identifiable par une couleur bleue caractéristique et leurs nombreux accessoires. Ces Machines Agricoles des établissements Bayard Et Clément (MABEC) ont été remises en état par la société MTM Motoculture de Warmeriville, grâce à une aide financière de l’Agence Charleville-Mézières Forest du Crédit Agricole. 

Puis elles sont revenues en mai 2021 à La Macérienne où elles étaient fabriquées dans les ateliers de mécanique à partir des années 1950. 

Ces engins seront présentés au stand de l’association lors des Journées européennes du Patrimoine 2021.

Brève septembre 2019

Alors que vient d’être inauguré l’atelier Eiffel restauré, voici une photo prise au moment de la pose de la charpente métallique dite Eiffel. Venant après la construction du noyau primitif (1894-1897) dominé par l’atelier à étages (3 niveaux), cette vaste halle en rez de chaussée comprend alors 12 travées de 40 m de longueur sur 5 m de largeur. En 1907, les travées sont portées à 60 m. Et en 1930, 4 travées sont ajoutées, soit une superficie de 4 800 m².

Cet atelier se distingue par son toit en dents de scie, une succession de sheds couvrant les travées selon le même principe : un versant vitré à pente verticale orienté vers le nord, et un versant moins incliné recouvert de tuiles mécaniques et des lanterneaux pour l’aération. L’ensemble repose sur une charpente métallique constituée d’un assemblage de fermes de treillis rivés qui ne repose que sur 6 piliers centraux et les murs latéraux. A Levallois-Perret, l’usine-mère, l’un des bâtiments avait une charpente identique construite par les Ateliers Michelin. A Mézières, on ne connaît pas le constructeur. Sauf à penser que cela aurait pu être l’œuvre des établissements Blairon.

Brève juillet 2019

Dans l’article de l’Ardennais (édition du dimanche 30 juin) est relaté l’incendie qui a touché un des bâtiments du noyau historique édifié entre 1894 et 1897, le Trapèze.  A l’origine, c’était un atelier de nickelage.

Grâce à l’avertissement rapide d’un riverain et à l’intervention efficace des pompiers,  la structure de l’immeuble a été préservée. Ce  qui est l’essentiel. La plupart des éléments en bois (fenêtres, portes, escalier intérieur) sont inutilisables et devront être remplacés mais ils auraient certainement dû l’être pour les utilisations envisagées de ce bâtiment. Le fait que le plancher et que le toit en terrasse soient en béton armé a aussi contribué à la préservation de la structure ce qui n’était pas le cas de l’ancienne fonderie qui avait été totalement détruite en décembre 1908 car constituée pour une grande part de bois.

Clément Bayard l’avait bien compris puisque pour le bâtiment dit magasin général, construit à sa place en 1909, tout était en béton armé, recouvert à l’extérieur d’un parement de pierres de taille pour être en harmonie avec les autres bâtiments.